Non aux violences policières dans les universités !
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Désormais c’est la règle, les étudiantes et les étudiants qui se rassemblent pour exprimer pacifiquement, collectivement et légitimement leurs revendications sont délogé-es et frappé-es par la police.
Lundi 9 avril, les forces de l’ordre sont intervenues dans deux universités à Nanterre et à Lille 2.
Elles ont délogé avec violence des étudiant-e-s et personnels grévistes et ont usé de gaz lacrymogènes contre des personnes pacifiques. Plutôt que de répondre aux revendications, le gouvernement fait le choix de la répression. Plusieurs étudiant-e-s avaient été blessé-e-s dans une opération similaire menée à l’université de Bordeaux.
Ces attaques contre les étudiant-e-s grévistes encouragent les opérations menées par des groupuscules d’extrême droite comme à Montpellier, Strasbourg, Angers ou Tolbiac (centre PMF-Paris I).
Pour Solidaires Fonction publique, la police n’a rien à faire dans les universités et surtout pas à en déloger les étudiant-e-s et les personnels qui se réunissent sur leurs lieux de travail et d’étude. Ils et elles en sont les seul-e-s occupant-e-s légitimes.
Nous réclamons la libération immédiate et sans poursuites des sept étudiant-e-s de Nanterre interpellé-e-s. Face à ces violences, nous appelons l’ensemble des personnels de la fonction publique à dénoncer ces agissements indignes d’une démocratie.
Ce comportement répressif associé à l’incapacité du gouvernement à entendre les revendications légitimes des personnels et des étudiant-es nous conforte dans notre volonté de construire toutes et tous ensemble un véritable rapport de forces.
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