GOUVERNEMENT ET SNCF : MAIN BASSE SUR NOS DIMANCHES
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Pour faire adopter la loi Macron, le gouvernement a eu recours à l’article 49-3 de la
Constitution ce qui en dit long sur son caractère autoritaire.
Cette dernière comporte nombre de dispositions régressives dont, pour les salarié-es du commerce et en particulier ceux des gares, l’extension du travail dominical.
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Une loi pour les patrons des grandes enseignes et de la SNCF
En effet, l’article 79 de la loi autorise l’ouverture dominicale, après arrêté ministériel,
des commerces situés dans l’emprise des gares. Macron a vendu la mèche
lors du débat à l’Assemblée Nationale :
les six gares parisiennes ainsi que celles d’Avignon TGV, Bordeaux, Lyon Part Dieu, Marseille, Montpellier et Nice seraient concernées.
Plus encore, rien n’empêche que les gares soient incluses dans les futures Zones
Touristiques Internationales (ZTI), taillées sur mesure pour les grands magasins du
boulevard Haussmann et autres chaines commerciales, qui, outre l’ouverture dominicale permanente, pourront ouvrir jusqu’à minuit
... Demain, au tour de St Lazare ?
La direction de la SNCF se réjouit de cette mesure , elle qui encaisse une commission sur les ventes réalisées dans les commerces en gare et estime
que c’est à leurs salarié-es de contribuer à la sécurité en leur sein... au
détriment des missions de service public !
Volontariat, majoration : c’est du bidon
« Pas d’accord, pas d’ouverture » clame le ministre pour faussement rassurer
mais de tels accords existent déjà : ainsi à Gare du Nord, celui du magasin Aéroboutique prévoit... 5 % de majoration de salaire !
Et, pour les cheminot-es, la compensation est aussi ridicule :
4,46 euros par heure.
Quant au « volontariat », le chantage à l’embauche et au licenciement seront permanents.
Nous sommes bel et bien en présence d’une loi de généralisation qui, dans quelques
années, fera que le repos dominical et nocturne sera l’exception et non plus la règle.
Tous ensemble, faisons dérailler la loi Macron !
Le 9 avril prochain, la CGT,FO, la FSUet Solidaires appellent à une journée de
grève interprofessionnelle contre, entre autre, l’adoption de cette loi qui sera
examinée par le Sénat à la même date.
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Salarié-es du commerce et cheminot-es, c’est nous qui faisons vivre les gares, c’est nous qui décidons !
Regroupons -nous, dans l’unité syndicale, pour cesser le travail et rejoindre les manifestations le 9 avril
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